Conséquences des changements environnementaux rapides sur les interactions biologiques
Description du projet
Les activités humaines influencent de plus en plus les espèces sauvages et les milieux naturels. Dans ce contexte, définir et décrire les interactions biologiques comme un aspect central de l’étude de la biodiversité devient prioritaire. Au sein de chaque espèce, ces interactions participent à l’organisation sociale des individus et influencent de nombreuses facettes de leur vie comme leur croissance, leur reproduction et leur survie. Elles jouent aussi un rôle fondamental dans la structure et le fonctionnement des communautés, que ce soit par la prédation, la compétition, le parasitisme, le mutualisme ou la symbiose. Au centre des processus à l’origine des changements observés chez les individus, les populations et les communautés, les interactions biologiques ont mené à la structure de la biodiversité telle que nous la connaissons aujourd’hui. Les changements environnementaux rapides (CER) peuvent perturber les interactions biologiques aux trois niveaux cités précédemment, avec de sérieuses conséquences démographiques, écologiques et évolutives (ex: extinction, invasion, accroissement, évolution), affectant à leur tour la structure de la biodiversité. Ces conséquences se traduisent souvent par des changements dans la moyenne et dans la variation des traits à l’intérieur des individus (plasticité), des populations (évolution contemporaine) ou des communautés (homogénisation fonctionnelle). Ces changements se répercutent sur les interactions biologiques et sur la structure de la biodiversité. Cependant, les évaluations de biodiversité parviennent rarement à détecter la réduction de la variation intraspécifique. Il est donc primordial d’étudier la variation intraspécifique comme composante essentielle de la biodiversité ; un enjeu principal de l’axe 2 du CSBQ 2.0 et de GEOBON. AFIN D’AMÉLIORER NOS CAPACITÉS DE PRÉDIRE LES DÉFIS AUXQUELS LA BIODIVERSITÉ FERA FACE ET DE LA PRÉSERVER, NOUS DEVONS DÉVELOPPER DES OUTILS STATISTIQUES QUI NOUS PERMETTENT D’ÉTUDIER LES LIENS ENTRE CER, INTERACTIONS BIOLOGIQUES ET PROCESSUS QUI AFFECTENT LES TRAITS. Notre pôle d’expertise regroupe des chercheurs et des chercheuses qui s’intéressent aux interactions biologiques à différents niveaux et qui possèdent des expertises complémentaires allant de la génomique, à l’écologie des communautés, en passant par la génétique quantitative, l’étude de la sélection, des analyses de réseaux, les modèles biodémographiques ou les analyses phylogénétiques.
Chercheur(euse) principaux pour le projet
- Denis Réale Université du Québec à Montréal
Chercheur(euse) pour le projet
- Rowan Barrett McGill University
- Patrick Bergeron Bishop’s University
- Marco Festa Bianchet Université de Sherbrooke
- Dany Garant Université de Sherbrooke
- Ira Tanya Handa Université du Québec à Montréal
- Clint Kelly Université du Québec à Montréal
- Steven Kembel Université du Québec à Montréal
- Pierre-Olivier Montiglio Université du Québec à Montréal
- Fanie Pelletier Université de Sherbrooke
- Jesse Shapiro McGill University
- Mark Vellend Université de Sherbrooke