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Conséquences des changements environnementaux rapides sur les interactions biologiques

Les activités humaines influencent de plus en plus les espèces sauvages et les milieux naturels. Dans ce contexte, définir et décrire les interactions biologiques comme un aspect central de l’étude de la biodiversité devient prioritaire. Au sein de chaque espèce, ces interactions participent à l’organisation sociale des individus et influencent de nombreuses facettes de leur vie comme leur croissance, leur reproduction et leur survie. Elles jouent aussi un rôle fondamental dans la structure et le fonctionnement des communautés, que ce soit par la prédation, la compétition, le parasitisme, le mutualisme ou la symbiose. Au centre des processus à l’origine des changements observés chez les individus, les populations et les communautés, les interactions biologiques ont mené à la structure de la biodiversité telle que nous la connaissons aujourd’hui. Les changements environnementaux rapides (CER) peuvent perturber les interactions biologiques aux trois niveaux cités précédemment, avec de sérieuses conséquences démographiques, écologiques et évolutives (ex: extinction, invasion, accroissement, évolution), affectant à leur tour la structure de la biodiversité. Ces conséquences se traduisent souvent par des changements dans la moyenne et dans la variation des traits à l’intérieur des individus (plasticité), des populations (évolution contemporaine) ou des communautés (homogénisation fonctionnelle). Ces changements se répercutent sur les interactions biologiques et sur la structure de la biodiversité. Cependant, les évaluations de biodiversité parviennent rarement à détecter la réduction de la variation intraspécifique. Il est donc primordial d’étudier la variation intraspécifique comme composante essentielle de la biodiversité ; un enjeu principal de l’axe 2 du CSBQ 2.0 et de GEOBON. AFIN D’AMÉLIORER NOS CAPACITÉS DE PRÉDIRE LES DÉFIS AUXQUELS LA BIODIVERSITÉ FERA FACE ET DE LA PRÉSERVER, NOUS DEVONS DÉVELOPPER DES OUTILS STATISTIQUES QUI NOUS PERMETTENT D’ÉTUDIER LES LIENS ENTRE CER, INTERACTIONS BIOLOGIQUES ET PROCESSUS QUI AFFECTENT LES TRAITS. Notre pôle d’expertise regroupe des chercheurs et des chercheuses qui s’intéressent aux interactions biologiques à différents niveaux et qui possèdent des expertises complémentaires allant de la génomique, à l’écologie des communautés, en passant par la génétique quantitative, l’étude de la sélection, des analyses de réseaux, les modèles biodémographiques ou les analyses phylogénétiques.

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Caractérisation et surveillance de la biodiversité génomique

- Extraction et purification d’ADN ou d’ARN à partir d’échantillons biologiques divers (plantes, champignons, bactéries, virus, etc…). - Analyses de teneur en carbone et en azote sur des échantillons solides (sols, feuilles, racines, etc…). - Analyses de teneur en carbone (organique et/ou inorganique) sur des échantillons liquides. - Espaces de travail dans les laboratoires moléculaire et biochimique donnant accès aux équipements de recherche à la fine pointe de la technologie.

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Partage et gestion des données de biodiversité

Le pôle d’expertise en partage et gestion des données de biodiversité du CSBQ a été établi pour offrir aux étudiants et chercheurs du CSBQ de la formation, des protocoles standardisés et adaptés, ainsi que des services pour faciliter la publication des données. Plus précisément, les services proposés incluent : 1) Ateliers de formation pour les étudiants et chercheurs. 2) Consultations individuelles (ou en groupes spécialisés). 3) Mise à disposition de documentation et des tutoriaux sur la structuration, le nettoyage, la standardisation et la publication de données de biodiversité. 4) Développement de fichiers et formulaires de collecte de données et de métadonnées.

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Télédétection de l'expertise en biodiversité

Le CSBQ 2.0 vise à établir un Réseau québécois d’observation de la biodiversité et à développer la science qui l’entoure. Compte tenu de l’immensité du Québec et de la vitesse à laquelle s’opèrent les changements de la biodiversité, il est clair que la télédétection est nécessaire et que les observations de terrain ne seront pas suffisantes. L’objectif global de ce pôle d’expertise est de partager largement l’expertise de l’équipe en télédétection à travers le CSBQ, en offrant des services d’acquisition et de traitement de données (par exemple, l’imagerie par drone) et en offrant une formation spécifique au PHQ et aux chercheurs. Les objectifs spécifiques de ce pôle d’expertise sont de : 1. offrir des services d’acquisition et de traitement de données par drone aux membres. 2. fournir des services de conseil et l’accès à des outils aux membres pour des workflows d’acquisition de données de terrain efficaces qui nécessitent l’intégration d’observations in situ et à distance données de détection (par exemple, annotations d’espèces d’images RVB haute résolution pour la formation ou la validation de modèles d’apprentissage en profondeur). 3. fournir une formation sur l’acquisition, l’accès, le traitement et/ou l’utilisation de données de télédétection pour la recherche sur la biodiversité.

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Énergétique et la thermorégulation des oiseaux dans l’Arctique canadien

Les compétences de l’équipe ArcticWATTS et de ses collaborateurs sont variées et lient plusieurs institutions québécoises, canadiennes et internationales (voir tableau) mais les domaines clés qui réunissent les membres de l’équipe dans le contexte du projet FRQNT sont l’énergétique et la thermorégulation. Ainsi, avec l’aide du Dr Le Pogam nous allons d’abord miser sur notre expertise dans ce créneau pour offrir des ateliers techniques qui permettront aux chercheurs et étudiants CSBQ de développer leurs compétences dans ces domaines. À plus long terme, nous serons en mesure d’augmenter et de varier l’offre mais aussi de coordonner d’autres ateliers offerts par nos collaborateurs externes pendant leurs visites au Québec. Actuellement, il n’existe aucune formation structurée en énergétique au Québec. Par exemple, pour suivre un cours en respirométrie, il faut se rendre à Las Vegas et débourser plusieurs milliers de dollars. Nous avons déjà formé des étudiants, techniciens et postdocs dans plusieurs techniques et nous avons l’expertise pour développer des ateliers adaptés aux besoins. Comme l’équipement est déjà en place à l’UQAR et est relativement peu couteux à opérer, nous anticipons que les frais seront relativement faibles, ce qui devrait maximiser l’accessibilité. Les coûts seront donc évalués d’avance avec les participants selon les besoins. Sous toute réserve, les coûts principaux pour les étudiants devraient être liés aux déplacements et à l’hébergement et pourraient potentiellement être couverts par les Prix d’Apprentissage et de Développement du CSBQ.