Effets indirects de la régulation de la chasse sur le comportement des femelles ours bruns

Attention médiation incroyable à travers le monde


Photo credits - Ilpo Kojola
Un nouvel article du laboratoire de Fanie Pelletier, paru à la fin mars dans Nature Communication, a eu une attention médiatique incroyable. À peine une semaine après sa sortie, il présente un Altmetric Attention Score de plus de 1250 points, touchant du même coup le top 5% des scores obtenus à ce jour et le 99e percentile pour les articles du même âge. Ces travaux ont eu une couverture dans plus de 150 médias à travers le monde à ce jour, et ce nombre continue d’augmenter. L’article, Hunting regulation favors slow life histories in a large carnivore, porte sur les travaux de recherche de l’étudiante au doctorat Joanie Van de Walle, et montre les effets indirects de la chasse sur la sélection et les processus démographiques. Les travaux portent sur une population d’ours brun en suède, où la régulation interdit de chasser les femelles accompagnées de jeunes. Les femelles peuvent garder leurs jeunes 1.5 ou 2.5 ans, favorisant du même coup la survie des femelles qui gardent leurs jeunes plus longtemps, et de leurs petits. La perte d’opportunité de reproduction pour les femelles gardant leurs jeunes plus longtemps serait compensée par leur gain en survie, particulièrement lorsque les pressions de chasse sont importantes. Cliquez ici pour plus d'informations.

Source de financement: FRQNT, CRSNG, Swedish Environmental Protection Agency, Norwegian Directorate for Nature Management, Austrian Science Fund, Swedish Association for Hunting and Wildlife Management.


Fanie Pelletier, Joanie Van de Walle

Ajouté par: Audrey Bourret 2018-04-04


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