Chelsea Archambault

Université du Québec à Montréal
Candidat M.Sc.

superviseur(e): Ira Tanya Handa
Début: 2012-09-01
Fin: 2014-09-30

Projet

Les interactions racinaires dans une expérience de biodiversité avec des arbres.
Au cours des vingt dernières années, la compréhension des effets de la perte de la biodiversité sur les fonctions écosystémiques ainsi que de l’approvisionnement en services ont mené à un bon nombre d’études. Ces études ont tenté d’élucider les effets de la richesse spécifique et de la diversité fonctionnelle, deux composantes de la diversité, sur les processus écosystémiques tel que la productivité primaire nette, l'herbivorie, et le recyclage des nutriments, alors que très peu d’études se sont concentrées sur les processus souterrains. Une majorité d'études conclue que la diversité fonctionnelle influence le fonctionnement des écosystèmes davantage que la richesse spécifique. Un des mécanismes proposés est la complémentarité où des assemblages d’espèces diversifiées feront un meilleur usage des ressources disponibles. Cette étude vise à tester ce mécanisme au niveau des systèmes racinaires dans une expérience de biodiversité avec des arbres plantés selon selon deux gradients de diversité (spécifique et fonctionnelle). Afin de vérifier s’il existe un effet de complémentarité racinaire dans les communautés plus diversifiées, nous avons échantilloné 624 carottes de sol jusqu’à une profondeur de 40 cm dans des parcelles composée de une, deux et quatre espèces avec un indice de diversité fonctionnelle qui varie de un à huit. Chacun des échantillons ont ensuite été sectionnés en strate de 5 cm jusqu’à une profondeur de 20 cm puis en strate de 10 cm pour mesurer la distribution et la biomasse racinaire à l’échelle de la communauté. Nous allons vérifier également s’il existe une variation des traits fonctionnels racinaires au sein des communautés (profondeur d’enracinement, longueur, densité, dynamique de ramification) selon le gradient de diversité. Ainsi, la compréhension des mécanismes impliqués au niveau du sol tels que la complémentarité racinaire permettront de mieux gérer des communautés diversifiées en milieu forestier.