Kayla Trempe-Kay
Université de Sherbrooke
Candidat M.Sc.
superviseur(e): Fanie Pelletier
Joanie Van de Walle, Pêches et Océans Canada
Début: 2024-08-26
Candidat M.Sc.
superviseur(e): Fanie Pelletier
Joanie Van de Walle, Pêches et Océans Canada
Début: 2024-08-26
Projet
Comparaison de la phénologie des naissances du phoque commun (Phoca vitulina) et du phoque gris (Halichoerus grypus) en réponse aux changements climatiques dans l’Estuaire et le Golfe du Saint-LaurentLes réponses phénologiques face aux changements climatiques varient énormément entre les espèces. Il est impératif de comprendre ces réponses, car elles peuvent avoir de grandes conséquences sur la survie des jeunes. Effectivement, il peut en résulter un décalage temporel entre les naissances et l’abondance des ressources pouvant occasionner un manque de ressources au moment où elles sont nécessaires aux jeunes. Le phoque commun (Phoca vitulina concolor) et le phoque gris (Halichoerus grypus) sont des espèces sympatriques dans l’Estuaire et le Golfe du Saint-Laurent. Ces deux espèces subissent donc des conditions environnementales similaires. Cependant, elles ont des cycles de vie très différents. La mise-bas du phoque commun a lieu de la mi-mai à la fin juin tandis qu’elle se déroule au cours des mois de décembre et janvier pour le phoque gris. L’objectif de mon projet, qui se déroulera en collaboration avec Pêches et Océans Canada, est d’abord de caractériser la distribution des naissances pour les deux espèces, et ce, au cours des 20 dernières années. Ces informations permettront alors d’observer la variance dans la distribution des naissances et d’évaluer si la date moyenne des naissances a changé dans le temps pour chaque espèce. Par la suite, je pourrai vérifier si la date moyenne des naissances est associée à des variables environnementales telles que la température de l’eau et les caractéristiques de la glace dans l’Estuaire et le Golfe du Saint-Laurent afin de comprendre l’influence relative de ces changements sur la phénologie chez le phoque gris et le phoque commun. L’étude de ces deux espèces permettra de mieux expliquer les réponses phénologiques face aux changements climatiques en tenant compte de leurs stratégies distinctes.
