Dieu Merci Domboli Lofemba

Université Laval
Candidat M.Sc.

superviseur(e): Jean-François Bissonnette
Début: 2021-01-18
Fin: 2022-12-12

Projet

Évaluation de la naturalité et de l’acceptabilité sociale des plantations d’épinette blanche soumises à diverses modalités d’éclaircie
Le projet porte sur l’évaluation de la naturalité et de l’acceptabilité sociale des plantations soumises aux diverses modalités d’éclaircie commerciale. Il s’insère dans un cadre de l’aménagement écosystémique au Québec. Ce modèle d’aménagement implique la mise au point des scénarios sylvicoles permettant à la fois d’atteindre les objectifs de production accrue de bois tout en sauvegardant le caractère naturel du peuplement. En effet, l’évaluation de la naturalité des forêts dans un contexte d’aménagement écosystémique requiert une bonne connaissance des données biologiques et techniques notamment les modèles de croissance des peuplements, les régimes sylvicoles applicables, les normes et directives internationales plus ou moins harmonisées. Bien que les efforts des décideurs et chercheurs aient longtemps été focalisés sur ces considérations d’ordre techniques, il s’avère de plus en plus que l’évaluation de la naturalité comme outil d’aménagement écosystémique devrait considérer l’aspect socio-économique pour assurer la durabilité des ressources forestières. Parce que les principaux freins et opportunités pour la réussite de l’aménagement écosystémique peuvent être trouvé dans les dimensions émanant essentiellement des sciences humaines et sociales (contextes sociologiques, anthropologiques, psychologiques, économiques). Dans ce sens, ce projet vise à sonder différents segments de la population pour évaluer l’acceptabilité sociale des traitements, et analyser les résultats en fonction de la naturalité et de la diversité structurale des peuplements. Le projet permettra ainsi aux aménagistes forestiers, aux sylviculteurs, et à tous les intervenants forestiers confondus de cerner les paramètres sociaux et de naturalité à respecter sur les stations de bonne qualité, qu’elles soient situées, ou non, dans des zones fréquemment utilisées par la population. Ceci ouvrira la voie à une meilleure conciliation entre l’aménagement forestier, l’approvisionnement des usines de transformation et l’utilisation des forêts à des fins autres que la production ligneuse.