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Sarah Turner a obtenu son doctorat en primatologie (anthropologie) à l'Université de Calgary. Avant de se joindre à l'Université Concordia et de devenir cochercheuse au CSBQ, Sarah était boursière postdoctorale au département de biologie de l'Université McGill et membre postdoctorale du CSBQ. Ses recherches portent sur l'écologie comportementale et la plasticité comportementale des primates non humains et d'autres animaux, en particulier sur la façon dont le comportement est influencé par les changements environnementaux d'origine humaine. Avec ses étudiants, elle effectue des travaux sur le terrain au Awajishima Monkey Center, au Japon, en observant le comportement de macaques japonais en liberté souffrant de handicaps physiques et en testant des hypothèses liées à la plasticité et à la diversité comportementales, aux interactions mère-nourrisson, à l'utilisation de l'habitat et aux comportements sociaux. Elle et ses étudiants mènent également des recherches de terrain en collaboration dans le nord-est du Brésil sur le bien-être en captivité, la réhabilitation et la libération des singes capucins barbus, ainsi que sur l'utilisation de l'habitat et les comportements des singes capucins blonds en voie de disparition qui vivent dans un petit fragment de la forêt atlantique. Ses étudiants du laboratoire de primatologie et d'études environnementales interdisciplinaires travaillent sur divers projets connexes, dans le cadre de la biodiversité, de la conservation et de la flexibilité comportementale des animaux en réponse aux changements environnementaux induits par les êtres humains.