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Holiday Inn, 420 Sherbrooke Ouest, Montréal

Mercredi, 7 décembre 2011

Heure Session
14:00-17:00 Assemblée générale pour les membres du CSBQ

 

Jeudi, 8 décembre 2011

Heure Sujet
9:00-9:15 Mot de bienvenue
9:15-10:15 Conférencier principal: Michael Donoghue « Reconnecting ecology and evolution to understand biodiversity and global change« 
10:15-10:30 Pause
10:30-12:00 Sessions simultanées de présentations de recherche
12:00-13:00 Lunch
13:00-14:15 Sessions simultanées de présentations de recherche
14:15-15:30 Session d’affiches
15:30-17:00 Panel: Construire un réseau d’aires protégées dans le nord du Québec
17:45-20:00 Réception au Jardin Botanique de Montréal

 

Vendredi, 9 décembre 2011

Heure Sujet
8:30-9:15 Olivier Rukundo, Secretariat of the Convention on Biological Diversity: The Nagoya Protocol on Access and Benefit Sharing, and The Strategic Plan for Biodiversity and the Aichi Biodiversity Targets
9:15-10:15 Sessions simultanées de présentations de recherche
10:15-10:30 Pause
10:30-12:00 Panel: Initiatives pour l’intégration et l’accès aux données sur la biodiversité
12:00-13:00 Lunch
13:00-14:00 Sessions simultanées de présentations de recherche
14:00-14:15 Pause
14:15-15:45 Panel: Ceintures vertes, réseaux écologiques et l’avenir de la biodiversité dans les régions urbaines
15:45-16:00 Clôture
16:30-18:00 5 à 7 de clôture au Brasserie Benelux

 

Descriptions des panels

Construire un réseau d’aires protégées dans le nord du Québec

Québec compte compléter un réseau d’aires protégées couvrant au moins 12 % du territoire du Plan Nord d’ici 2015; une proportion qui sera portée à 50% en 2035. Cet ambitieux réseau couvrira près de 1,2 millions de kilomètres carrés et sa construction sera jalonnée par une multitude de facteurs complexes, et elle ne deviendra possible que par la coopération entre les nations québécoises, Cris, Inuits et innues. Ce panel portera sur l’interaction entre les facteurs écologiques, culturels, et politiques qui sont essentiels pour la création des aires protégées dans le nord du Québec. Les panélistes, qui représenteront les sciences écologiques, les sciences sociales, la communauté Cri et le gouvernement du Québec, partageront leurs perspectives au sujet des défis et opportunités auxquels doit s’attendre le Québec afin de construire son réseau d’aires protégées dans le nord et de respecter son engagement du Plan Nord envers la sauvegarde de la biodiversité. Ils vont également discuter de leurs expériences respectives liées à la création des aires protégées terrestres et marines, avec une attention particulière à la création de la Réserve de biodiversité Paakumshumwaau-Maatuskaau et de l’aire de conservation marine Marine Tawich. Les panélistes aborderont les questions de la collaboration entre le Québec et les autres paliers de gouvernement afin de protéger l’intégrité écologique des connexions entre terre et mer.

Panelistes:

  • François Brassard, Coordonateur scientifique, Direction du patrimoine écologique et des parcs, Ministère du Développement durable, Environnement et Parcs
  • Murray Humphries, Professeur agrégé, Department of Natural Resource Sciences, McGill University
  • Rodney Mark, Chief, Cree Nation of Wemindji
  • Monica Mulrennan, Professeure agrégée, Department of Geography, Planning and Environment, Concordia University

Initiatives pour l’intégration et l’accès aux données sur la biodiversité

Les données scientifiques liées aux sciences de la vie et de la terre ont une valeur certaine pour les projets pour lesquelles elles ont été récoltées, mais elles peuvent être aussi servir à des recherches futures, parfois sans lien apparent avec le but original. Afin de permettre à toute la communauté d’utiliser efficacement ces données, elles doivent être rendues accessibles et intégrées de façon logique. Au Canada, plusieurs initiatives en ce sens existent. Les panélistes présenteront des projets d’envergure nationale pour l’intégration et la mise en ligne de données biologiques, qu’il s’agisse de données de traits fonctionnels de végétaux, de cadre de référence écologique du paysage nordique, ou de données de collections biologiques. Les panélistes aborderont les défis humains, technologiques et institutionnels, ainsi que les stratégies de financement de ces projets. Ils présenteront des exemples concrets d’utilisation des données pour des questions de recherche.

Panelistes:

  • Isabelle Aubin, Écologiste, Service canadien des forêts/Ressources naturelles Canada
  • Frédéric Poisson, Écologue, Ministère du Développement durable, Environnement et Parcs
  • Anne Bruneau, Professeur titulaire, Département de sciences biologiques, Université de Montréal
  • Guillaume Larocque, Professionel de recherche, Centre de la Science de la Biodiversité du Québec

Le réseautage de bases de données comme outil facilitant la collaboration sur des projets de recherche à large échelle : deux initiatives du Service Canadien des Forêts

Isabelle Aubin

Les changements sans précédent auxquels font face les écosystèmes forestiers à l’échelle de la planète ont stimulé l’émergence de nouvelles approches et outils diagnostiques nécessitant de larges jeux de données. La mise en réseau de données et d’informations scientifiques permet d’intégrer des données à diverses échelles spatiales ou disciplinaires afin de générer du savoir répondant aux grandes questions de l’heure. Ces intégrations représentent des défis financiers et opérationnels comme la communication entre les bases de données et l’ontologie, mais avant tout humain. Afin d’assurer leur succès et leur pérennité, ces initiatives doivent trouver le point d’équilibre entre les besoins et les droits des utilisateurs, des gestionnaires et des fournisseurs de données. Deux initiatives en développement au Service Canadien des Forêts seront présentées : 1) TOPIC : un réseau Canadien de bases de données de traits; 2) Forest change : un portail qui hébergera un large éventail d’information lié aux changements climatiques. Au cours de cette présentation, j’aborderais les objectifs, motivations, structure et fonctionnement de ces initiatives. Je discuterais également de leur positionnement au sein des initiatives internationales et de leurs développements futurs.

Atlas de biodiversité du Québec nordique

Frédéric Poisson

Le ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs (MDDEP) a développé, depuis trente ans, une double expertise : la compréhension de l’organisation spatiale du milieu physique avec le cadre écologique de référence et une connaissance des espèces menacées ou vulnérables et des communautés végétales avec le Centre de données sur le patrimoine naturel du Québec (CDPNQ). Le but du projet d’Atlas de biodiversité du Québec nordique est de proposer un outil d’intégration des connaissances sur les espèces, les communautés, les habitats et les processus de perturbations. Une grande partie de ces connaissances proviennent des données de l’inventaire du Capital nature mené dans les années 80 sur les territoires de la Baie-James et de la Côte-Nord. Nous avons obtenu des données sur la flore de l’Herbier Louis-Marie et la faune aviaire du Regroupement QuébecOiseaux grâce aux fonds du projet d’Atlas. De plus, nous avons aussi mené une campagne de terrain au mois de juillet 2011 dans le secteur de Kangiqsujuaq. L’intégration des connaissances se fait à l’aide d’un SIG qui permet d’analyser ces différents thèmes et de les mettre en relation – lien entre milieu physique et communautés végétales, liens entre communautés végétales et espèces. De nouvelles informations émergent et permettent une compréhension de l’organisation spatiale de la biodiversité à différents niveaux de perception sur l’ensemble du territoire. À partir de ces résultats, des fiches écologiques peuvent être montées constituant une forme de diffusion des données et analyses pour le public.

Canadensys and colleagues: Mobilizing biodiversity data across Canada

Anne Bruneau

The recent report by the Canadian Council of Academies, noted that Canadian biological collections hold more than 50 million specimens, containing a wealth of information that could potentially inform biodiversity-related decisions. Estimates indicate a similar number of observational data. However, this Canadian biodiversity information is highly fragmentary, with substantial gaps in the digitization of the collections and with only a fraction of the data available online. In response to this, Canadensys (www.canadensys.net) was established to coordinate efforts to publish biodiversity data from university collections and botanical gardens. Headquartered at the Université de Montréal Biodiversity Centre, this consortium comprises 11 universities and five botanical gardens, and unites 34 Canadian researchers. Canadensys collectively holds over 13 million specimens, of which approximately 20% are now databased. We have begun publishing these datasets as downloadable Darwin Core Archives through our own web portal; the data also are available through the Global Biodiversity Information Facility (GBIF). Over the past two years Canadensys, the Canadian Biodiversity Information Facility (CBIF, www.cbif.gc.ca) and NatureServe Canada (www.natureserve.ca) have begun collaborating to ensure compatibility of data and to represent Canada at international biodiversity informatics conferences. The next logical step in this process of coordinating efforts is to involve other data-holding networks as well as a broad cross-section of Canadian data users in academia, government and industry. Advances in informatics tools, standards and expertise make this a perfect time to tackle the need to increase access to and use of biodiversity information by orders of magnitude via a Canada-wide effort.

Ceintures vertes, réseaux écologiques et l’avenir de la biodiversité dans les régions urbaines

Ce panel explorera la gestion et la conservation de la biodiversité dans les zones urbaines et peri-urbaines grâce aux ceintures vertes et aux réseaux écologiques. Les conférenciers aborderont les ceintures vertes sous divers aspects : les études scientifiques de réseaux écologiques sous-jacentes à leur conception; leur mise en valeur économique; ainsi que les défis politiques et de gouvernance permettant leur mise en place et leur maintien. Le panel se terminera par une discussion ouverte sur les ceintures vertes et les réseaux écologiques à Montréal, dans le sud du Québec, à Toronto et à Sao Paolo, Brésil.

Panelistes:

  • Oliver Hillel, Administrateur de programmes, Secrétariat de la convention sur la diversité biologique
  • Faisal Moola, Directeur des sciences, Fondation David Suzuki
  • Jérôme Dupras, Doctorant, Département de géographie, Université de Montréal; Conseiller scientifique pour le projet de ceinture verte de Montréal
  • Andrew Gonzalez, Professeur agrégé, Department of Biology, McGill University

Faire le lien entre écologie et évolution pour comprendre la biodiversité et les changements globaux

Je soutiendrai, en utilisant une série d’exemples, que l’intégration des perspectives écologiques et évolutives offrent la chance de comprendre la biodiversité, sa distribution et son évolution probable dans le contexte des changements globaux. Cette connaissance est essentielle pour arriver à créer une société durable.

Présentateur: Michael Donoghue, Professeur Sterling d’Écologie et Biologie Évolutive; Yale University

Le Protocole de Nagoya sur l’accès et le partage des avantages; Le plan stratégique pour la diversité biologique et les objectifs d’Aichi pour la biodiversité

I) Le Protocole de Nagoya sur l’accès et le partage des avantages

Le Protocole de Nagoya sur l’accès aux ressources génétiques et le partage juste et équitable des avantages découlant de leur utilisation a été adoptée par la Conférence des Parties à la Convention sur la diversité biologique lors sa dixième réunion le 29 Octobre 2010 à Nagoya, au Japon. La présentation donnera un aperçu des principales caractéristiques du protocole de Nagoya et décrira comment le protocole contribue à la mise en œuvre ultérieure de l’un des trois objectifs de la Convention sur la diversité biologique: le partage juste et équitable des avantages découlant de l’utilisation des ressources génétiques. En particulier, la présentation mettra en évidence la façon dont le protocole va créer une plus grande certitude juridique et la transparence pour les fournisseurs et utilisateurs de ressources génétiques.

II) Le plan stratégique pour la diversité biologique et les Objectifs d’Aichi pour la biodiversité

La dixième réunion de la Conférence des Parties, tenue du 18 au 29 Octobre 2010, à Nagoya, préfecture d’Aichi, au Japon, a adopté un Plan stratégique révisé et actualisé pour la biodiversité, comprenant les cibles de biodiversité d’Aichi, pour la période 2011-2020. La présentation donnera un aperçu de la mission et des les objectifs stratégiques ainsi que 20 cibles, collectivement connues comme les cibles d’Aichi. La présentation mettra en évidence comment le plan stratégique constitue un cadre souple pour l’établissement d’objectifs nationaux et régionaux et elle favorise la mise en œuvre cohérente et efficace des trois objectifs de la Convention sur la diversité biologique.

Présentateur: Olivier Rukundo, responsable de programmes, Secretariat of the Convention on Biological Diversity