Groupes de travail

Les groupes de travail rassemblent les membres du CSBQ et les chercheurs partenaires ayant des domaines d’expertise complémentaires, facilitant des projets de recherche novateurs et collaboratifs dans les axes de recherche et entre les axes. Les groupes de travail offrent également des possibilités de recherche et de formation aux étudiants.

PROJETS FINANCÉS

 

Groupe de travail 29 :
Jean-Philippe Lessard (Concordia University), Anna Hargreaves (McGill University), Brian Leung (McGill University), Katie Marshall (UBC), Amy Angert (UBC), Pollock Laura (McGill), Shaun Turney (Concordia), Gabriel Munoz (Concordia), Jonathan Belmaker (Tel Aviv), Christian Hof (Munich), Michael Borregaard (Copenhagen), Katharine Marske (Oklahoma), Maxim Larivée (Insectarium de Montreal),
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Anthropogenic changes across our planet are reshuffling the spatial distribution of species, impacting biodiversity and associated ecosystem functions and services. Such anthropogenic factors include habitat destruction, biological invasion and climate change. Climate change, in particular, is causing many species to expand their geographic range poleward and upslope. Nevertheless, species’ response to climate change is highly idiosyncratic . In recent years, many species of vertebrates and invertebrates have expanded their range northward from the USA and southern Canada. Some of these species have little ecological impact whereas others can cause drastic changes in community structure and ecosystem functioning. As such, predicting which species will expand will expand their ranges and which ones won’t is essential to any effort to adapt and manage changes in biodiversity. However, these predictions have proved elusive in many cases. The working group will aim to (1) synthesize knowledge on potential processes governing range expansion, (2) identify and compile existing dataset to explore potential mechanisms governing range expansion and (3) develop and test predictive models of range expansion. The group will focus on three large categories of models: metapopulation models, multi-species models and physiological models. The direct outcome of the group should be at least two papers using current temporal data on populations trends across species ranges, population genetics, multi-species associations, and population-level physiological traits to predict the occurence and extant of range expansion.
Groupe de travail 28 : Scaling biodiversity and ecosystem functioning in time and space sCale
Andrew Gonzalez (McGill University), Dominique Gravel (Université de Sherbrooke),
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Human society greatly influences and depends on biological diversity. Yet, all data suggest that we are changing biodiversity at unprecedented rate, and altering the structure and functioning of ecological communities. The impacts of people on biodiversity and the response of ecosystems to biodiversity change have been studied at different scales of space and time. This working group will synthesize knowledge and develop a framework to understand how biodiversity change affects ecosystem functioning now and into the future and from local to global scales.Les sociétés humaines ont un impact et dépendent de la diversité biologique. Pourtant, toutes les données suggèrent que nous modifions la biodiversité à un taux sans précédent et que nous modifions la structure ainsi que le fonctionnement des communautés écologiques. Les impacts des humains sur la biodiversité et la réponse des écosystèmes aux changements de la biodiversité ont été étudiés à différentes échelles d'espace et de temps. Ce groupe de travail synthétisera les connaissances et développera un cadre pour comprendre comment le changement dans la biodiversité a un impact sur le fonctionnement des écosystèmes, actuellement et dans l'avenir, à des échelles locales et globales.
Groupe de travail 27 : Comment contribuer à un développement durable sans perte nette de milieux humides et optimiser la planification de la conservation et la restauration/création de milieux humides, notamment en regard des changements climatiques.
Jérôme Dupras (Université du Québec en Outaouais), Sophie Lavallée (Université Laval), Stéphanie Pellerin (Université de Montréal), Monique Poulin (Université Laval),
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Le gouvernement a déposé récemment le projet de loi 132 concernant la gestion des milieux humides au Québec. Ce nouvel outil législatif impliquera que les promoteurs désireux d’effectuer des travaux en milieux humides respectent la séquence d’atténuation des impacts pour ces milieux. Cette séquence vise d’abord 1) à éviter les perturbations en milieux humides, et si ce n’est pas possible, 2) à en minimiser les impacts, et 3) à compenser les pertes de milieux humides par de la restauration ou création de milieux humides. Notre groupe de travail s’intéresse à l’écologie des milieux humides au Québec et à l’amélioration des approches de conservation et de gestion de ces milieux, notamment aux approches de compensation. Nous avons bénéficié d’une première année de financement qui nous a permis d’élaborer et d’obtenir une subvention du CRSH de 252 853$ qui nous permettra d’identifier les outils législatifs favorisant l’atteinte de l’objectif d’aucune perte nette de milieux humides. Au terme de cette première année, notre groupe de travail a également produit un mémoire (60 pages) visant l’amélioration du projet de loi 132, mémoire qui a été présenté en commission parlementaire le 16 mai dernier. Nous visons ici un renouvellement du groupe de travail pour deux ans. Notre objectif est de poursuivre les discussions quant à la gestion des milieux humides afin de maintenir notre rôle de veille scientifique en regard du développement des outils législatifs en cours au gouvernement. Nous voulons également développer des méthodes pour la planification de la conservation et de la restauration/création de milieux humides, notamment dans un contexte de changements climatiques, afin d’optimiser l’apport en services écologiques régionalement.
Groupe de travail 26 : Using Species’ Thermal Physiological Limits To Predict Future Biodiversity Changes
Piero Calosi (Université du Québec à Rimouski), Dominique Gravel (Université de Sherbrooke), Joanne Bennett (sDiv Leipzig), Ignacio Castilla-Morales (Harvard University ), Jennifer Sunday (University of British Columbia),
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The rate and magnitude at which global change is occurring poses a serious threat to species persistence. However, climate driven extinctions could disproportionately affect some clades (i.e. families, genera), and given that many functional traits are similarly phylogenically structured this could result in the disproportionate loss of some ecosystem functions and services. However, species (and potential functional groups) possess different levels of phenotypic variation, phenotypic plasticity and potential for adaptation, which will likely mediate their responses to climate change. Using these elements should sensibly improve our ability to predict which clades and functional groups are going to be more sensitive to climate-driven extinctions. As a consequence the aim of this working group is to be able to integrate methods currently used to estimate phenotypic plasticity and variation of species’ traits to methods that are currently used to predict species sensitivity to extinction under climate change, and identify and a more refine manner which taxonomic and functional groups will be able to survive under global climate change scenarios. Finally, as many of the taxa in the dataset we propose to use are commercially important in the Québec region (including trout, salmon, waterfowl, oak, maple and pines), whilst this working group will be primarily focus on the sensitivity to extinction across the tree of life (i.e. Biodiversity), will also be able to identify the sensitivity to extinction for important social and economic resources including game, fish stocks and timber that are likely to requiring priority management and monitoring to maintain in the future. The intended workshop is career level, gender and discipline balanced. The workshop will result in (1) the expansion of an existing thermal limits dataset (GlobTherm) with the addition of phenotypic plasticity and phenotypic variation information, as well as information on functional groups, (2) the integration of methods currently used to estimate phenotypic plasticity and variation of species’ traits to methods that are currently used to predict species sensitivity to extinction under climate change, and (3) the preparation to 1-2 manuscripts (lead by the postdocs and the graduate students) for submission in Nature Ecology and Evolution and Nature Climate Change.
Groupe de travail 25 : Améliorer les processus de diffusion et de visualisation des données sur la biodiversité
Dominique Gravel (Université de Sherbrooke), Anouk Simard (Ministère de l'Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP)), Timothée Poisot (Université de Montréal), Pierre Legagneux (UQAR), Steve Visseault (Université de Sherbrooke), Guillaume Blanchet (Université de Sherbrooke), Sabrina Courant (MDDELCC), Henri Assogba (Université Laval), Catherine Simard (Université du Québec à Rimouski), Frédéric Lepinay (Université Laval),
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Compte tenu de l’ampleur des conséquences attendues en réponse à la dégradation des écosystèmes naturels il devient essentiel que les acteurs en conservation de la biodiversité soient proactifs et interpellent la société afin d’augmenter le niveau de littératie environnementale quant à l’importance de la biodiversité. Un moyen de sensibiliser les sociétés à l'importance de la biodiversité réside dans la diffusion de résultats qui seraient issus d’un système de suivis coordonnés. (i) le Suivi de la biodiversité du Québec (Suivi-BdQc) et (ii) l’Observatoire Québécois des écosystèmes (OQE). Dans cette optique, deux initiatives complémentaires sont présentement en développement afin d’améliorer notre connaissance de la biodiversité au Québec; (i) le Suivi de la biodiversité du Québec et (ii) l’Observatoire Québécois des écosystèmes. Le Suivi-BdQc est amorcé par le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs –MFFP- et le ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques –MDDELCC- dans le cadre du Plan d’action sur les changements climatiques 2013-2020 alors que L’OQE est une initiative mise en place par différents regroupements stratégiques universitaires en partenariat avec les organismes gouvernementaux. Ces deux projets disposent d’un objectif commun: ils souhaitent tous deux développer des interactions avec différents groupes de la société civile et politique pour mieux transmettre des connaissances liées à l’écologie des écosystèmes québécois et engendrer un processus d’action-réaction. Pour atteindre cet objectif , il est proposé de développer un groupe de travail au sein du Centre de la Science de la Biodiversité du Québec faisant interagir des écologistes et des spécialistes en éducation, en communication de l’information et en design graphique. Une approche collaborative impliquant différentes disciplines permettra de créer de nouvelles façons de partager la passion qui unit de nombreux acteurs à travailler à la conservation de la biodiversité.
Groupe de travail 24 : Comment contribuer à un développement durable sans perte nette de milieux humides et optimiser la planification de la conservation et la restauration/création de milieux humides, notamment en regard des changements climatiques.
Jérôme Dupras (Université du Québec en Outaouais), Monique Poulin (Université Laval), Stéphanie Pellerin (Université de Montréal), Sophie Lavallée (Université Laval),
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Le gouvernement a déposé récemment le projet de loi 132 concernant la gestion des milieux humides au Québec. Ce nouvel outil législatif impliquera que les promoteurs désireux d’effectuer des travaux en milieux humides respectent la séquence d’atténuation des impacts pour ces milieux. Cette séquence vise d’abord 1) à éviter les perturbations en milieux humides, et si ce n’est pas possible, 2) à en minimiser les impacts, et 3) à compenser les pertes de milieux humides par de la restauration ou création de milieux humides. Notre groupe de travail s’intéresse à l’écologie des milieux humides au Québec et à l’amélioration des approches de conservation et de gestion de ces milieux, notamment aux approches de compensation. Nous avons bénéficié d’une première année de financement qui nous a permis d’élaborer et d’obtenir une subvention du CRSH de 252 853$ qui nous permettra d’identifier les outils législatifs favorisant l’atteinte de l’objectif d’aucune perte nette de milieux humides. Au terme de cette première année, notre groupe de travail a également produit un mémoire (60 pages) visant l’amélioration du projet de loi 132, mémoire qui a été présenté en commission parlementaire le 16 mai dernier. Nous visons ici un renouvellement du groupe de travail pour deux ans. Notre objectif est de poursuivre les discussions quant à la gestion des milieux humides afin de maintenir notre rôle de veille scientifique en regard du développement des outils législatifs en cours au gouvernement. Nous voulons également développer des méthodes pour la planification de la conservation et de la restauration/création de milieux humides, notamment dans un contexte de changements climatiques, afin d’optimiser l’apport en services écologiques régionalement.
Groupe de travail 23 : One Model: Co-developing an integrated global platform to forecast and manage biodiversity and ecosystem services under climate change
Andrew Gonzalez (McGill University), Timothée Poisot (Université de Montréal), Pedro Peres-Neto (Concordia University), Patrick M.A. James (Université de Montréal), Andrew Hendry (McGill University), Dominique Gravel (Université de Sherbrooke), Luc De Meester (KU Leuven, Belgium), Cécile Albert (McGill University),
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As global climate change accelerates, we urgently need to develop accurate predictions about biological responses to guide effective mitigation strategies for protecting biodiversity and ecosystem services. Most predictive models, however, are correlative and exclude important biological mechanisms such as demography, dispersal, evolution, and species interactions that have proven important in mediating past and present responses to climate change. The lack of biological realism in current predictive models calls into question our ability to implement effective solutions to mitigate biodiversity loss and its associated impacts. To address this 21st century challenge, biologists are developing tools that incorporate the key biological processes needed to improve predictive accuracy. Although several such models exist, they have largely developed in isolation and focus on a subset of key processes. We need one model that synthesizes important mechanistic submodels, is flexible enough to be applied to a range of systems and questions, and can integrate feedbacks with climate and land use models. We seek to co-develop One Model, a hub to integrate biological, climate, land use, and ecosystem service models in one comprehensive, adaptable, and readily useable platform. Consequently, One Model would allow governments and non-profits to assess effective conservation strategies to maintain biodiversity and ecosystem services. Although we focus on climate change, the platform would be adaptable to any environmental change. We would develop the platform with applied end users in mind. First, we would assemble implementation partners to co-design and develop common objectives and principles. Second, we would integrate mechanistic submodels into one flexible and modular biodiversity model. Third, we would bring key developers of ecosystem, land use, and climate models together with biological modelers to co-formulate an integrated socio-ecological platform. Fourth, we would apply One Model to generate two proofs of principle by projecting malaria and biodiversity loss in Africa. As climate change accelerates, we still lack the means to predict biodiversity and ecosystem changes with acceptable levels of accuracy. By integrating important mechanisms and their linkages into a single publicly available platform, we can substantially enhance our ability to mitigate future changes to global biodiversity and its services.
Groupe de travail 22 : Using Species’ Thermal Physiological Limits To Predict Future Biodiversity Changes
Piero Calosi (Université du Québec à Rimouski), Dominique Gravel (Université de Sherbrooke),
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The rate and magnitude at which global change is occurring poses a serious threat to species persistence. However, climate driven extinctions could disproportionately affect some clades (i.e. families, genera), and given that many functional traits are similarly phylogenically structured this could result in the disproportionate loss of some ecosystem functions and services. However, species (and potential functional groups) possess different levels of phenotypic variation, phenotypic plasticity and potential for adaptation, which will likely mediate their responses to climate change. Using these elements should sensibly improve our ability to predict which clades and functional groups are going to be more sensitive to climate-driven extinctions. As a consequence the aim of this working group is to be able to integrate methods currently used to estimate phenotypic plasticity and variation of species’ traits to methods that are currently used to predict species sensitivity to extinction under climate change, and identify and a more refine manner which taxonomic and functional groups will be able to survive under global climate change scenarios. Finally, as many of the taxa in the dataset we propose to use are commercially important in the Québec region (including trout, salmon, waterfowl, oak, maple and pines), whilst this working group will be primarily focus on the sensitivity to extinction across the tree of life (i.e. Biodiversity), will also be able to identify the sensitivity to extinction for important social and economic resources including game, fish stocks and timber that are likely to requiring priority management and monitoring to maintain in the future. The intended workshop is career level, gender and discipline balanced. The workshop will result in (1) the expansion of an existing thermal limits dataset (GlobTherm) with the addition of phenotypic plasticity and phenotypic variation information, as well as information on functional groups, (2) the integration of methods currently used to estimate phenotypic plasticity and variation of species’ traits to methods that are currently used to predict species sensitivity to extinction under climate change, and (3) the preparation to 1-2 manuscripts (lead by the postdocs and the graduate students) for submission in Nature Ecology and Evolution and Nature Climate Change.
Groupe de travail 21 : Comment le droit peut-il contribuer à un développement durable, sans perte nette de milieux humides ?
Sophie Lavallée (Université Laval), Jérôme Dupras (Université du Québec en Outaouais), Stéphanie Pellerin (Université de Montréal), Monique Poulin (Université Laval),
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Afin de minimiser les pertes de zones humides, de nombreuses juridictions ont adopté une séquence d'atténuation qui repose sur le triptyque «Éviter, minimiser et compenser», dont elles exigent le respect pour délivrer les autorisations environnementales. Cette séquence consiste à exiger des promoteurs qu'ils évitent les milieux humides pour leurs projets, réduisent au minimum les impacts négatifs de ces projets lorsqu'ils se réalisent, et en compensent les impacts négatifs résiduels (Levrel et Couvet, 2016; M. Poulin et al., 2016). En dépit des visées de cette séquence, la littérature révèle que dans nombre de juridictions, son application n'a pas permis d'atteindre l'objectif d'«aucune perte nette» de milieux humides et d'assurer la restauration des fonctions écologiques et de la biodiversité de ces milieux (Hollande et Kentula 1992; Mann et Goldman-Carter 2008; Murphy et al. 2009 a,b; Burgin 2010; Clare et al, 2011; Clare et Creed, 2014). Il existe un large consensus parmi les chercheurs, décideurs et promoteurs, selon lequel la première et la plus importante étape de la séquence d'atténuation, l'évitement, est souvent ignorée, avec peu ou pas de conséquences (Clare et al 2011, Burgin 2010; Hough et Robertson 2009;. Murphy et al 2009a). De plus, lorsque le projet a lieu en milieu humide, plusieurs études ont montré que les lois et politiques n'étaient la plupart du temps pas efficaces pour assurer le maintien des fonctions des zones humides (Spieles 2005; Cole et Shafer 2002; Malakoff 1998) et que cela était dû, soit à l'absence de règles claires pour déterminer le type de compensation nécessaire (restauration, création, conservation), soit à l'inexistence de méthodes de suivi suffisantes ou encore, à l'inexistence d'un contrôle adéquat des actions de compensation, par les agences gouvernementales. La littérature révèle que l'encadrement des systèmes de compensation, notamment des banques de compensation, est également à parfaire (Rubec et Hanson 2009). Dans bien des cas, les projets de compensation entrepris ne répondent pas aux conditions des permis obtenus (Murphy et al. 2009b), et causent des impacts sociaux involontaires indésirables en autorisant la destruction d'un milieu humide d'une région en échange d'une compensation dans une autre région, ce qui peut mener à des inégalités et des injustices environnementales (Clare et al, 2011 ; Gobert 2008 ; Bendor et al 2008; Ruhl et Salzman, 2006). Une recension des écrits révèle que la littérature juridique n'a pas fourni de réponse à la question de savoir à quelles conditions l'encadrement juridique et institutionnel de la séquence d'atténuation respectait les conditions nécessaires pour être en adéquation avec la conception forte du développement durable, qui vise l'objectif d'aucune perte nette de milieux humides. Lorsque la séquence d'atténuation a été étudiée, elle l'a été de manière plus circonscrite, soit dans le cadre d'une seule juridiction ou encore, pour mettre en évidence certaines lacunes sur un aspect en particulier de la séquence en comparant quelques juridictions (par ex. lacunes pour la phase d'évitement : Clare et Al, 2011). Or, les nombreuses interrogations que soulève l'encadrement de cette séquence d'atténuation nécessitent une étude dépassant l'approche sectorielle privilégiée par la littérature. Grâce à une analyse croisée des lois, règlementations et politiques encadrant la séquence d'atténuation dans différentes juridictions, notre projet fera avancer les connaissances en droit de l'environnement, en offrant pour la première fois un regard d'ensemble au sujet de l'encadrement juridique de cette séquence. Ces regards croisés nous aideront à dégager des questions nouvelles et inédites que les études confinées à une seule juridiction n'ont pas pu formuler à présent. La subvention de démarrage aura pour objet 1) d'une part, d'identifier les critères d'adéquation des mécanismes mettant en oeuvre la séquence d'atténuation avec l'objectif d'aucune perte nette et 2) d'autre part, de préparer une demande de subvention au CRSH pour ce projet.
Groupe de travail 20 : Prédire l'architecture de la biodiversité
Dominique Gravel (Université de Sherbrooke), Timothée Poisot (Université de Montréal),
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L'étude de la biodiversité concerne d'abord la distribution dans l'espace et dans le temps des organismes. Mais la biodiversité est davantage qu'une liste d'espèce, il s'agit également de l'ensemble des interactions entre espèces ainsi que les processus écosystémiques qui s'en suivent. Un des défi actuel en écologie des changements globaux est d'anticiper le ré-assemblage des communautés. De nombreuses méthodes ont été proposées dans les dernières années, notamment par les membres de ce groupe de travail, pour reconstruire l'architecture de la biodiversité à partir d'information secondaire, telle que les traits fonctionnels, la phylogénie et les données de distribution. Ces approches sont nécessaires pour inférer la grande diversité d'interactions qui existe, mais surtout pour anticiper les interactions susceptibles d'émerger lors de rencontre entre organismes qui ne co-occurrent pas en ce moment. L'objectif principal de ce groupe de travail est de synthétiser ces méthodes, d'identifier leurs forces et faiblesses et de les comparer quantitativement. Nous souhaitons également développer des outils (packages) ainsi qu'un jeu de données d'étalonnage afin de faciliter leur utilisation et le développement de nouvelles méthodes. Pour ce faire, nous avons regroupé une équipe principalement constituée d'étudiants et de stagiaires postdoc qui utilisent ou développent ces méthodes. Ils seront accompagnés par quatre chercheur, avec une expérience considérable en écologie numérique, fonctionnelle et des interactions.
Groupe de travail 19 : Groupe de travail sur les infrastructures naturelles
Jérôme Dupras (Université du Québec en Outaouais), Martin Lechowicz (McGill University), Jochen Jaeger (Concordia University), Andrew Gonzalez (McGill University), Danielle Dagenais (Université de Montréal), Alain Paquette (UQAM), Christian Messier (UQAM),
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Les changements globaux (CG) menacent de plus en plus les infrastructures naturelles de nos villes, particulièrement les arbres et la végétation associée. En effet, ceux-ci sont de plus en plus touchés par l'augmentation des stress environnementaux et des insectes et maladies exotiques. Or, ces arbres fournissent directement et indirectement, par le fonctionnement de l'écosystème terrestre urbain qui en découle, de nombreux services écologiques indispensables à notre bien-être. Ces services écologiques risquent d'être considérablement réduits face aux menaces grandissantes causées par les CG. L'hypothèse sous-jacente aux travaux du Groupe de travail sur les infrastructures naturelels est que la résistance et résilience des écosystèmes urbains et périurbains, et conséquemment les services écologiques que ceux-ci fournissent, peuvent être augmentés en favorisant une plus grande diversité structurale des écosystèmes, une plus grande diversité fonctionnelle des arbres et de la végétation associée et une connectivité plus importante des espaces verts afin de répondre aux CG et globaux prédits pour le Sud du Québec au cours des prochaines années. Nos écosystèmes urbains et périurbains, et les services qu'ils rendent, dépendent fortement des liens entre eux au niveau de l'arbre, du boisé et du paysage, et les efforts consentis en conservation et en reboisement devraient viser à consolider ou créer des liens entre ces trois différentes échelles. Ce travail d'articulation entre les différentes échelles représente à la fois le c?"ur du Groupe de travail et son aspect novateur. Les objectifs du Groupe de travail sont d'optimiser le transfert de connaissances de la recherche vers le milieu. Pour ce faire, nous développons des activités de financement de la recherche fondamentale et appliquée, de publications scientifiques et vulgarisées et de communications.
Groupe de travail 18 : Understanding recent biodiversity change across spatial and temporal scales
Andrew Gonzalez (McGill University), Mark Vellend (Université de Sherbrooke),
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Recent global biodiversity declines present major ecological, social and economic problems. Despite substantial and compelling evidence for biodiversity loss in many places, new data syntheses suggest that local communities are resilient to species richness declines, throwing into question the seriousness, reality and implications of the modern biodiversity crisis. These recent findings have highlighted major and urgent research challenges for both basic and conservation-oriented biodiversity science. Our main objective is to resolve controversy over biodiversity trends by improving data and methods for detecting and attributing biodiversity change. We will synthesize theory about how diversity varies in space and time, and we will re-analyze existing diversity/abundance databases in light of these theoretical expectations. We will publish guidelines (in peer-reviewed journals, open access if possible) and analytical tools (e.g., R code) for detecting and attributing biodiversity change through time. We will produce a global database of >1200 local biodiversity time-series, and we will quantitatively assess biases and future data needs. We aim to determine the scale and severity of biodiversity change, to resolve recent controversy through collaborative exchange. We will constructively and productively consider not only the causes and magnitude of biodiversity change, but also its consequences for management and decision-making. This project reflects the strengths and support of a diverse research team and three biodiversity research centres. Two of Canada's premier centres, UBC's Biodiversity Research Centre and the Quebec Centre for Biodiversity Science, pledge in kind and financial support, and additional support from the German Centre for Integrative Biodiversity Research (iDiv) is pending. Project participants include leaders of biodiversity change research programs, experts in biodiversity analysis, ecology and conservation. Our collaboration began at iDiv (Germany, October 2014), and we hope to bring this fast-moving and important research area back to Canada.
Groupe de travail 17 : Adaptation versus maladaptation in response to environmental change
Andrew Hendry (McGill University), Gregor Fussmann (McGill University), Alison Derry (Université du Québec à Montréal), Rowan Barrett (McGill University),
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The global footprint of human activities is severely impacting natural environments, thus posing serious challenges to the success and persistence of wild populations. Although the consequences of environmental change have long been studied, new research is revealing that the potential outcomes are far more complex than once thought. For instance, although evolution has long been recognized to have been critically important for past changes, it was assumed to be too slow to matter on time frames of contemporary interest. Now, however, we know that evolution occurs rapidly and can strongly modify population fitness across generations. This effect appears to be particularly critical when organisms are faced by anthropogenic disturbances, such as exploitation, habitat conversion, pollution, and climate change. Despite documentation of adaptive responses in many such instances, many other examples are also known of populations failing to adapt to environmental change and going extinct as a consequence. Even more recently, several studies have shown that evolution in stressful environments can even cause populations to become maladapted, wherein their ability to persist decreases from one generation to the next. Developing our capacity to predict these different outcomes is of critical value to conservation. Our working group will first flesh out a conceptual framework and mathematical models to guide interpretation and prediction of mal-non-adaptation. Second, we will assemble and curate a freely available online database of evolutionary responses to environmental change. Finally, we will use the database to investigate patterns of mal-non-adaptation in response to environmental change. We will ask whether certain taxa are more or less likely to adapt to particular forms of environmental change. Results will be published and communicated to both scientific and public audiences.
Groupe de travail 16 : Mise en place de la structure d'un Observatoire de la biodiversité du Québec
Dominique Gravel (Université de Sherbrooke), Timothée Poisot (Université de Montréal), Pedro Peres-Neto (Concordia University), Andrew Gonzalez (McGill University), Anne Bruneau (Université de Montréal),
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Le projet d’un Observatoire de la biodiversité du Québec est le fruit d’un consensus entre de nombreux acteurs du milieu académique, gouvernemental, industriel et non-gouvernemental. Cette volonté commune est issue de la convergence d’initiatives à diverses échelles, notamment des projets structurants proposés dans le cadre du renouvellement du financement FRQNT du CSBQ et du CEN. L’objectif principal de ce groupe de travail est de démarrer le projet d’Observatoire, de proposer une structure de gouvernance et d’assurer la pérennité financière de ses activités. Cela sera accompli au travers des objectifs spécifiques suivants: i) Entériner la mission et le domaine de l’Observatoire. ii) Proposer une structure de gouvernance. iii) Bâtir une structure de traitement des données. iv) Proposer une politique de partage des données de biodiversité. v) Établir une stratégie de financement. Nous ciblons la production de quatre documents au terme des activités du groupe de travail: un sommaire de la mission et des objectifs de l’Observatoire de la biodiversité, un plan de l’organisation, incluant la structure administrative et un budget pour sa mise en place, une politique de partage de données et la définition la structure de traitement des données. L’intégration de ces documents constituera une ébauche de demande de financement, générique, qui pourra par la suite être adaptée à des programmes spécifiques et présentée aux partenaires.
Groupe de travail 15 : Quantifier les effets de l’abaissement du niveau de l’eau hivernal sur la biodiversité aquatique des lacs tempérés et régulés
Irene Gregory-Eaves (McGill University), Chris Solomon (McGill University), Christian Nozais (Université du Québec à Rimouski), Cosmin Vasile (CRECA), Guy Lessard (CRECA), René Charest (Sépaq),
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Une source majeure de stress pour la biodiversité aquatique est la modification de l’hydrologie associée avec la construction et opération des barrages. Étant donné l’importance des barrages sur le paysage, il y a eu beaucoup de recherche sur les effets des modifications hydrologiques sur la biodiversité des rivières. Cependant, les effets des fluctuations du niveau de l’eau sur la biodiversité aquatique dans des lacs régulés, particulièrement ceux qui sont profonds (c.-à-d. stratifiés), sont moins bien compris. Les études dans la littérature à date sont fragmentées, où l’accent a été mis sur une seule population de poissons ou sur des microinvertébrés qui habitent dans une seule région. Il existe un besoin de faire une synthèse du travail qui a été conduit à jour et le mettre avec des études d15e modélisation et compréhensives afin de développer un consensus scientifiquement valide sur comment l’abaissement du niveau de l’eau durant l’hiver affecte la biodiversité aquatique. Pour nous attaquer à ces besoins, nous avons formé un groupe de travail qui rassemble des scientifiques en biodiversité et des praticiens de conservation. Un des objectifs clés de ce groupe est d’avancer notre compréhension de l’effet écologique de l’abaissement du niveau de l’eau d’hiver sur des lacs profonds régulés à de multiples niveaux trophiques. De plus, en travaillant en collaboration avec les opérateurs de barrage, le groupe va étudier les effets de différents scénarios de gestion des poissons.
Groupe de travail 14 : Comptes d'écosystèmes pour le Québec: Évaluer la biodiversité et les services écosystémiques
Paul Thomassin (McGill University), Monique Poulin (Université Laval), Alison Munson (Université Laval), Marcel Darveau (Université Laval), Stéphanie Uhde (Institut de la statistique du Québec), Martin Joly (MDDEP), Richard Fournier (Département de géomatique appliquée, Université de Sherbrooke), Didier Babin (Secrétariat de la Convention sur la diversité biologique),
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Le but de ce groupe de travail est de créer un groupe de chercheurs et d’étudiants qui sont préparés à entreprendre une recherche en développement de la comptabilité des écosystèmes et de la biodiversité au Québec. Cette recherche inclut à la fois des mesures biophysiques et de valeur économique. Le compte écosystémique va un jour faire partie d’un ensemble plus grand de comptes environnementaux, détenu par l’Institut de la Statistique du Québec (ISQ). Les questions de recherche de ce groupe de travail conforment aux axes 2 et 3 du CSBQ. Les mesures biophysiques qui font partie des inventaires d’ouverture et de fermeture des comptes écosystémiques sont en lien directe avec axe 2.2. La valorisation des comptes est directement liée à l’axe 3.2 en termes de gestion et de prise de décision. Un ensemble fonctionnel des comptes écosystémiques qui inclut les mesures biophysiques et monétaires va aider les décideurs publics à prendre des décisions concernant la biodiversité, l’utilisation des terres et le développement durable. Le projet pilote du groupe travaille avec l’ESA (European Space Agency) pour développer une série de prototypes des comptes écosystémiques pour la région administrative de Chaudière-Appalaches. Le ESA utilisera l’observation de la Terre au fil du temps et à différentes résolutions spatiales pour estimer les inventaires d’ouverture et de fermeture de la dimension de la biophysique des comptes écosystémiques. L’information obtenue par l’observation de la Terre sera intégrée avec l’information locale, régionale et provinciale pour avoir une meilleure estimation des changements dans l’écosystème. Une autre partie du projet sera d’examiner la monétisation des comptes. Attribuer une valeur à l’écosystème aide à estimer la valeur de capital naturel de la région. Cette information pourrait être un apport utile lors des prises de décisions régionales. Ce groupe de travail va continuer à poursuivre de nouvelles opportunités de recherche dans ce domaine et va contribuer à la conceptualisation des comptabilités écosystémiques. En addition, le groupe va confronter les problèmes de mesures complexes dans les domaines de valorisation biophysique et économique.
Groupe de travail 12 : Prévision des changements de la biodiversité des poissons de fond à Terre-Neuve
Andrew Gonzalez (McGill University), Frederic Guichard (McGill University), Pierre Pepin (DFO), Tarik Gouhier (Northeastern University), Marie-Josée Fortin (University of Toronto), Aaron Ball (McGill University),
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Le but de ce groupe de travail est la quantification de changements de la biodiversité marine dans le temps et dans l’espace, et l’incorporation de ces tendances comme outils pour prévoir autres changements aux populations de poissons. Le groupe va travailler avec les données de base concernant la communauté des poissons de fond du Terre-Neuve depuis 1980 à présent, une période couvrant un effondrement massif en stock de poisson de fond. Les objectifs de ce groupe de travail sont: 1. Caractérisation de changements des tendances spatiales de biodiversité au fil du temps 2. Bâtir des modèles non paramétriques de l’espèce dominante dans ce système pour déterminer si nous pouvons prévoir l’effondrement d’une espèce basée sur une série chronologique d’avant et aussi sur des tendances de la biodiversité 3. Analyser la possibilité de prévoir la modification de régime en recherchant les changements en indicateurs statistiques temporels et spatiaux, tels qu’un changement en variance.
Groupe de travail 11 : Gérance autochtone de l'environnement et le développement alternatif (INSTEAD)
Colin H. Scott (McGill University), Ismael Vaccaro (McGill University), Monica Mulrennan (Concordia University), Murray Humphries (McGill University), Thora Martina Herrmann (Université de Montréal), Colin Chapman (McGill University), John Galaty (McGill University),
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Nos buts principaux sont (1) une analyse comparative des initiatives des groupes indigènes quant à leur implémentation de leurs propres visions de l’héritage environnemental et culturel, (2) examiner comment ces initiatives surgissent ou mènent à la protection de la biodiversité, et (3) à travers une recherche collaborative et partenarial, soutenir ces groupes indigènes dans ces initiatives. Nous croyons que la vision indigène de la communauté socioécologique et la protection de la biodiversité représente une base vitale de créativité politique, une « place où se tenir » qui favorise la reproduction d’approches diverses par rapport à la relation de l’homme avec l’environnement.
Groupe de travail 10 : Groupe de travail sur la biodiversité et la conservation des milieux humides
Monique Poulin (Université Laval), Stéphanie Pellerin (Université de Montréal), Claude Lavoie (Université Laval), Sophie Lavallée (Université Laval), Irene Gregory-Eaves (McGill University), Sylvie de Blois (McGill University), Marcel Darveau (Université Laval), Jacques Brisson (Université de Montréal), Jérome Theau (Université de Sherbrooke), Marie Larocque (Université du Québec à Montréal), Sylvain Jutras (Université Laval), Martin Joly (MDDEP), Richard Fournier (Département de géomatique appliquée, Université de Sherbrooke), Michel Bergeron (MDDEP),
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Ce groupe de travail vise à créer une synergie au sein d’une équipe de chercheurs ayant un intérêt commun dans le développement de nouvelles connaissances et outils de protection des milieux humides. Dans ce contexte, les objectifs généraux du groupe de recherche Biodiversité et Conservation des Milieux humides sont : 1) de créer une synergie au sein d’un groupe de chercheurs ayant un intérêt commun dans le développement de nouvelles connaissances et outils de protection des milieux humides; 2) encourager la mise en place de nouvelles opportunités de recherche touchant l’acquisition de connaissances sur les milieux humides qui favoriseront la formation de nouveaux étudiants prometteurs. Nos objectifs spécifiques et principaux livrables sont: 1) faire le bilan de la biodiversité connue pour les différents types de milieux humides au Québec, et rendre accessibles les informations via le site Web du CSBQ; 2) faire le bilan des outils législatifs servant à la protection des milieux humides au Québec et en faire une analyse critique en fonction des expertises développées dans d’autres pays ou provinces; 3) réaliser une synthèse des différents outils d’aide à la décision développés à travers le monde pour favoriser la protection des milieux humides; 4) établir les bases d’un nouveau projet de recherche visant à développer des outils d’aide à la décision pour la sélection de milieux humides à protéger sur les bases de critères de biodiversité multiéchelles.
Groupe de travail 9 : Groupe de travail sur les maladies et la biodiversité
Fanie Pelletier (Université de Sherbrooke), Virginie Millien (McGill University), Dany Garant (Université de Sherbrooke), Marco Festa Bianchet (Université de Sherbrooke), Colin Chapman (McGill University), Sophie Calmé (Université de Sherbrooke), Eric Vander Wal (Université de Sherbrooke), Julien Mainguy (Ministère des Ressources Naturelles et de la Faune), Susan Kutz (University of Calgary), Daniel Fortin (Université Laval), Steeve Côté (Université Laval),
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Conserver la biodiversité tout en gérant les maladies de la faune exige une compréhension approfondie de l’écologie et de l’évolution du système en question. Les approches contemporaines de la gestion des maladies dans la nature restent majoritairement réactionnaire, focalisation sur la surveillance et dans certains cas sur des campagnes d’éradication. Quelques rares études plus globales, ont cependant répondu aux dernières recommandations qui allaient dans le sens d’une meilleure intégration des concepts écologiques et évolutionnaires dans l’étude des maladies de la faune. Par exemple, elles ont inclus des informations sur le comportement de l’hôte, sa génétique, sa démographie, l’utilisation des ressources et le risque de prédation. Pourtant, dans de nombreux cas, les agences ne maximisent pas l’information qui a pu être acquise lors de surveillance et lors des tentatives pour éradiquer des maladies. Ces agences ont par ailleurs une compréhension limitée des conséquences écologiques et évolutives des pratiques de gestion actuelles. L’objectif de ce groupe de travail est d’intégrer des perspectives écologiques et évolutives dans l’atténuation des effets de la maladie sur la biodiversité. Pour ce faire, il se propose de rassembler des experts dont la recherche a des implications pour l’écologie et l’évolution de la maladie dans les systèmes de la faune. Les membres visent à créer une collaboration qui non seulement résume les connaissances actuelles sur l’intégration des approches mécanistes compréhension de la maladie dans les populations sauvages, en particulier celles d’ordre social et économique, mais aussi à donner des conseils afin de mieux intégrer ces connaissances aux pratiques actuelles de gestion et de l’éradication de la maladie dans Québec et le reste du Canada. En raison d’un certain nombre de facteurs aggravants, le sud du Québec fait partie d’un ensemble restreint globale des régions récemment identifiés comme points chauds mondiaux pour les maladies des animaux terrestres pour les vertébrés.
Groupe de travail 8 : Liens éco-évolutifs inter et intra-espèces: une approche basée sur la phylogénétique des communautés.
Alison Derry (Université du Québec à Montréal), Mark Vellend (Université de Sherbrooke), Pedro Peres-Neto (Concordia University), Beatrix Beisner (Université du Québec à Montréal), Steven Walker (Département de Sciences Biologiques, Université de Montréal), Cyrille Violle (Centre d'Ecologie Fonctionnelle et Evolutive, Montpellier, France), Hedvig Nenzén (Université du Québec à Montréal), Steven Kembel (Département de biologie, UQAM), Steven Declerck (Netherlands Institute for Ecology, Wageningen, Netherlands), Luc De Meester (KU Leuven, Belgium), Loïc Chalmandrier (Laboratoire d'écologie Alpine, Grenoble, France), Marc Cadotte (University of Toronto Scarborough), Cécile Albert (McGill University),
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L’objectif de ce groupe de travail est d’examiner les circonstances dans lesquelles il est important de quantifier et de rendre compte de la variabilité intraspécifique de trait; en traits basés sur l’écologie en s’interrogeant sur l’importance de la variabilité intraspécifique de traits en trois questions cruciales pour l’écologie des communautés : 1. Est-ce que ITV améliore la compréhension de la distribution spatiale des traits des espèces dans les paysages ? 2. Est-ce que ITV améliore la prévisibilité des réponses communautaires à la perturbation des écosystèmes ? 3. Est-ce que ITV améliore notre capacité à lier les patrons de biodiversité avec la fonction de l’écosystème ?
Groupe de travail 7 : L’Atlas dynamique de la biodiversité du Québec
Luc Brouillet (Université de Montréal), Terry Wheeler (McGill University), Sylvie de Blois (McGill University), Jeffrey Cardille (McGill University), Anne Bruneau (Université de Montréal), Christian Gendreau (Canadensys, Centre sur la biodiversité, Université de Montréal), Peter Desmet (Canadensys, Centre sur la biodiversité, Université de Montréal),
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Le programme de ce groupe est destiné à développer une infrastructure informationnelle qui servira aux chercheurs à poser des questions ou à obtenir des données de spécimens pertinentes à leur recherche dans une vaste gamme de disciplines allant de la taxonomie à l’écologie. En effet, les cartes et données de l’Atlas peuvent servir de base à la génération d’hypothèses écologiques ou biogéographiques par les chercheurs, à la création de modèles bioclimatiques, à l’évaluation ou à la création d’aires protégées, à développer des listes d’espèces par M.R.C., ville ou toute autre juridiction qui aurait besoin de données de biodiversité pour la gestion, ou à l’éducation du grand public, notamment au niveau scolaire, en montrant par exemple aux étudiants que la répartition des animaux et plantes qui les entourent ont un lien avec l’environnement global et que changer celui‐ci pourrait modifier l’aire qu’ils occupent. L’atlas comprendra un ensemble de cartes thématiques (données climatiques, géologiques, etc.) permettant de visualiser les données des spécimens de collections provenant du portail Canadensys. Ces cartes permettront aux chercheurs et au public d’explorer les données de biodiversité en fonction de paramètres environnementaux comme le climat, la géologie ou l’occupation du territoire. Objectifs du groupe: Contribuer au développement de l’atlas dynamique de la biodiversité du Québec, l’un des principaux objectifs de l’axe 1 du CSBQ (la découverte de la biodiversité). Rendre accessibles sur internet les données des spécimens de collection de biodiversité du Québec de façon utile aux chercheurs et au grand public, en collaboration avec Canadensys. Déterminer quels types d’information cartographique seraient les plus utiles pour représenter la répartition des spécimens de façon heuristique, afin de permettre aux chercheurs d’explorer rapidement des hypothèses et au grand public de mieux comprendre les déterminants environnementaux de la biodiversité au Québec. Trouver des cartes biophysiques du Québec (climat, géologie, sols, végétation, utilisation du sol, parcs, etc.) sous format électronique (matriciel ou vectoriel) et avec licence ouverte qui seraient utiles à la visualisation des données de spécimens. Adapter au besoin les cartes sélectionnées au format WGS84 (utilisé par Google Maps). Déterminer les meilleures technologies à utiliser pour combiner les données de spécimens et cartographiques. Développer un prototype de l’atlas de la biodiversité du Québec avec des données provenant des collections de biodiversité des universités de Montréal et McGill.
Groupe de travail 6 : Les déterminants et la gestion de la biodiversité urbaine
Danielle Dagenais (Université de Montréal), Bernard Angers (Université de Montréal), Beatrix Beisner (Université du Québec à Montréal), Jacques Brisson (Université de Montréal), Jacques Brodeur (Université de Montréal), Luc Brouillet (Université de Montréal), Sylvie de Blois (McGill University), Ira Tanya Handa (Université du Québec à Montréal), Jochen Jaeger (Concordia University), Simon Joly (Université de Montréal), Lael Parrott (Université de Montréal), Stéphanie Pellerin (Université de Montréal), Fanie Pelletier (Université de Sherbrooke), Bernadette Pinel-Alloul (Université de Montréal), Sandra Breux (Université de Montréal), Alain Cogliastro (Institut de recherche en biologie vegetale, Université de Montréal), Gérald Domon (Université de Montréal), Pierre Drapeau (UQAM), Eric Duchemin (UQAM), Christian Messier (UQAM), Sylvain Paquette (Université de Montréal), Alain Paquette (UQAM), Philippe Poullaouec-Gonidec (Université de Montréal), Isabelle Thomas-Maret (Université de Montréal),
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Le groupe de travail sur la biodiversité urbaine québécoise a été constitué en vue de poser les balises d’un vaste chantier de recherche visant à combler les lacunes dans la connaissance des déterminants de la biodiversité urbaine au Québec et en général de même qu’à fonder la gestion de cette biodiversité urbaine sur des bases scientifiques. En cela, ce groupe de recherche s’inscrit dans les questionnements de recherche les plus actuels Objectifs du groupe: Fournir un état des lieux de la recherche sur la biodiversité urbaine au Québec, au Canada et à l’international. Susciter des réflexions et des recherches concertées sur la biodiversité avec des apports de chercheurs des sciences naturelles et appliquées, des sciences sociales et des disciplines de l’aménagement. Ouvrir de nouvelles avenues de recherche, de nouvelles collaborations et des projets à toutes échelles dans un domaine de recherche multidisciplinaire émergent. Amorcer le développement d’outils de gestion de la biodiversité en milieu urbain en collaboration avec les intervenants concernés. Positionner avantageusement le Québec dans ce domaine de recherche sur le plan international. Prendre contact avec les chercheurs et groupes de recherche d’importance notamment par le biais de conférences/ateliers devant le groupe de travail et les étudiants qui y seront rattachés. Canaliser les demandes sociales et institutionnelles vers un regroupement pour une meilleure réponse et plus d’impacts scientifique et médiatique. Former une relève scientifique dans cette matière. Questions de recherche: Quels sont les déterminants environnementaux, biologiques, culturels et sociaux de la biodiversité urbaine? Étant donné ces déterminants, comment gérer la biodiversité urbaine dans le meilleur intérêt des populations résidentes?
Groupe de travail 5 : Comptes d'écosystèmes pour le Québec : mesure de la biodiversité et des services écologiques
Paul Thomassin (McGill University), Jean-Pierre Revéret (Université du Québec à Montréal), Monique Poulin (Université Laval), Martin Lechowicz (McGill University), Elena Bennett (McGill University), Jean-Louis Weber (Agence européenne pour l’environnement), Stéphanie Uhde (Institut de la statistique du Québec), Benoit Limoges (MDDEP), Raynald Gagnon (MDDEP), Richard Fournier (Département de géomatique appliquée, Université de Sherbrooke), Didier Babin (Secrétariat de la Convention sur la diversité biologique),
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Le but du groupe de travail est de créer un noyau de chercheurs et d'étudiants sensibilisé formés afin de définir un projet de recherche visant à établir la faisabilité de comptes d'écosystèmes pour le Québec. Les comptes d'écosystèmes feraient éventuellement partie de l'ensemble plus grand des comptes de l'environnement du Québec, tenus par l'Institut de la Statistique du Québec (ISQ). Les questions de recherche du projet sont en lien avec les axes 2 et 3 du CSBQ : comment conceptualiser les liens entre l'économie et la biodiversité et les services écologiques et intégrer un modèle de fonctionnement de la biodiversité Ensuite, comment en générer un portrait représentatif à l'intérieur de comptes d'écosystèmes à l'échelle du Québec? Par exemple, en ce qui concerne l'environnement naturel, quelles échelles spatiales et quels éléments de la biodiversité doivent être représentés dans la comptabilisation. De même, en regard de l'activité humaine, quels secteurs d'activité doivent être considérés? Par ailleurs, en lien avec le thème 1.2 de l'axe 1 du CSBQ, ce projet implique d'inventorier et de colliger certaines des données recueillies au MDDEP et ailleurs au sein des gouvernements et dans les universités afin de déterminer les donnéees disponibles pour l'établissement de comptes d'écosystèmes au Québec. Le Groupe de travail mettra en place une série d'activités de réflexion et de formation devant mener à l'élaboration d'au moins un projet de recherche, qui prendrait la forme d'un projet pilote, portant sur un type d'écosystème particulier, par exemple les milieux humides. Le projet consistera notamment à examiner les expériences existantes de comptabilisation des écosystèmes, par exemple en Europe et en Inde, à évaluer la pertinence des méthodologies au regard des meilleures connaissances sur le fonctionnement de la biodiversité au Québec, puis à appliquer concrètement ses méthodes au Québec dans le cadre d'une étude de cas.
Groupe de travail 4 : Économie, société et biodiversité
Jean-Pierre Revéret (Université du Québec à Montréal), Lael Parrott (Université de Montréal), Sophie Lavallée (Université Laval), Robert Kasisi (Université de Montréal), Mohamed Hijri (Université de Montréal), Andrew Gonzalez (McGill University), Olivier Boiral (Université Laval), Marie-France Turcotte (UQAM), Emmanuel Raufflet (HEC Montréal), Luciano Barin Cruz (HEC Montréal),
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L’objectif du groupe de travail est de faire progresser les recherches sur l’intégration de la biodiversité et des services écologiques (BSE) dans les stratégies des entreprises et des organisations au Québec. Un premier état de l’art pour identifier et caractériser les différentes ressources techniques et l’information scientifique nécessaire pour orienter la réflexion sur la base des travaux effectués en Europe et ailleurs dans le monde. Pour ce faire le groupe de travail se fixe les objectifs suivants : La co construction des objets de recherche dans le cadre du développement d’outils et de mécanismes/ procédures pour la prise en compte de la BSE par les entreprises; L’élaboration et le test d’un référentiel pour réaliser des autodiagnostics des impacts et les interdépendances des entreprises afin d’évaluer l’état et/ou la gestion de la BSE dans le contexte québécois avec les entreprises membres ou adhérentes des organisations partenaires; Le développement ou l’amélioration d’outils existants (SEIA et ACV) afin d’intégrer la biodiversité dans les stratégies d’entreprises Il s’agirait donc entre autres de répondre aux questions suivantes : Quelles leçons retirer des expériences en matière d’outils pour prendre en compte les BSE ? Quelle serait la nature d’une structure efficace de support aux entreprises dans le domaine de la prise en compte de la BSE ? Quelles modifications du cadre; Quelles sont les recommandations à formuler pour que le législateur puisse susciter le développement d’un environnement propice à la prise en compte de la BSE dans le cadre d’une stratégie et d’un plan d’action qui vont mettre le Québec sur la voie des cibles d’Aichi?
Groupe de travail 3 : Les biens et les services écosystémiques et la conservation des espèces menacées et vulnérables du Québec
Philippe Le Prestre (Université Laval), Elena Bennett (McGill University), Danielle Dagenais (Université de Montréal), Sylvie de Blois (McGill University), Jaye Ellis (McGill University), Sophie Lavallée (Université Laval), Martin Lechowicz (McGill University), Michel Loreau (McGill University), Lael Parrott (Université de Montréal), Monique Poulin (Université Laval), Line Couillard (MDDEP), Benoit Limoges (MDDEP), Steve Déry (Université Laval), Philippe Meral (IRD, France), Denis Pesche (CIRAD, France),
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Ce groupe de travail, qui s’inscrit dans les axes 2 et 3 du CSBQ, réfléchit sur les différentes dimensions (questions de recherche, hypothèses, méthodologies, etc.) d’un projet de recherche sur les relations entre l’approche des biens et services écosystémiques (BSÉ) et la conservation des espèces menacées ou vulnérables du Québec. Questions de recherche: Comment appréhender l’impact potentiel de l’adoption et de la mise en opération d’une approche de la biodiversité en termes de BSÉ sur les politiques existantes et futures en matière de protection des espèces menacées ou vulnérables du Québec? En d’autres termes, quelles sont les dimensions, les contradictions, les synergies, les promesses et les limites d’une gestion de la conservation dans le cadre d’une conceptualisation du problème en termes de BSÉ, et avec quelles conséquences sur les changements de comportements des parties prenantes et pour le développement et la mise en œuvre de politiques effectives?
Groupe de travail 2 : La diversification évolutive et le fonctionnement des communautés et des écosystèmes
Andrew Hendry (McGill University), Beatrix Beisner (Université du Québec à Montréal), Jonathan Davies (McGill University), Claire de Mazancourt (McGill University), Dany Garant (Université de Sherbrooke), Andrew Gonzalez (McGill University), Hans Larsson (McGill University), Fanie Pelletier (Université de Sherbrooke), Eric Palkovacs (Duke University, USA), David Post (Yale University, USA),
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L’interaction entre les processus écologiques et évolutifs, reconnu depuis peu, pose des défis particuliers pour la compréhension des liens entre la biodiversité, la structure des communautés et le fonctionnement des écosystèmes. Plus spécifiquement, deux hypothèses tenue comme étant vraies, doivent être réévaluées. Tout d’abord, il est traditionnellement présumé que la proximité évolutive est un prédicateur de confiance des fonctions écologiques. Autrement dit, moins les espèces (génotypes ou autre) sont parentes et plus leur fonctions écologique sera différente. Pourtant, nous savons maintenant que des changements évolutifs se produisant à des échelles de temps contemporaines, ou étant dus à des radiations adaptatives récentes peuvent influencer grandement les communautés et les écosystèmes. Ensuite, la biologie évolutive tient pour acquis que la diversification adaptative se produit jusqu’à ce que les niches initiales disponibles soient remplies. Toutefois, cette hypothèse ne prend pas en considération que les organismes vivants modifient leur environnement et par le fait même, les niches disponibles. En fait, des travaux récents suggèrent que les changements écologiques résultant de l’évolution contemporaine ont le potentiel pour changer l’environnement de façon sélective, de moduler l’évolution, et de contribuer aux diversifications adaptatives. Afin de faire la lumière sur cette apparente opposition théorique, ce groupe de travail cherche à répondre aux questions : 1) De quelle façon la diversification adaptative façonne la structure des communautés et le fonctionnement des écosystèmes et 2) De quelle façon ces conséquences écologiques, en particulier la création de niches, influencent en retour le processus de diversification adaptative.
Groupe de travail 1 : Diversité génétique, phylogénétique et fonctionnelle le long de gradients environnementaux
Marcia Waterway (McGill University), Anne Bruneau (Université de Montréal), Luc Brouillet (Université de Montréal), Yolande Dalpé (Agriculture et agroalimentaire Canada), Jonathan Davies (McGill University), Selvadurai Dayanandan (Concordia University), David Green (McGill University), Murray Humphries (McGill University), Simon Joly (Université de Montréal), François-Joseph Lapointe (Université de Montréal), Virginie Millien (McGill University), Stéphanie Pellerin (Université de Montréal), Pedro Peres-Neto (Concordia University), Bernadette Pinel-Alloul (Université de Montréal), Jade Savage (Bishop’s University), Marc St-Arnaud (Université de Montréal), Terry Wheeler (McGill University), Jacques Cayouette (Agriculture et Agroalimentaire Canada),
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Ce groupe de travail rassemble une équipe d’experts et favorisera l’échange d’idées et le partage de méthodes d’expertises afin de mesurer et analyser la diversité au sein de multiples taxons. Le groupe développera un réseau de sites centraux pour les recherches futures, permettant des efforts de financements plus ciblés par le bais de demandes de subventions stratégiques et de collaborations avec les ministères des gouvernements et des organisations non gouvernementales. Le réseau de sites servira de cadre pour le partage de données sur l’environnement physique et la composition biotique. En assurant la coordination des projets individuels, le groupe accumulera graduellement un ensemble complet de données sur la biodiversité à chaque site, qui sera utilisé pour des analyses à plus large échelle. Une grande importance sera accordée à établir des liens entre les taxons le long des gradients environnementaux, ces liens enrichiront notre compréhension des modèles de biodiversité et en bout de ligne, influenceront les décisions de gestion. En plus de contribuer au contenu scientifique de la science de la biodiversité et des politiques de conservation, le groupe de travail facilite la coopération des efforts de recherche et de partage de données. Un engagement formel assurant la réutilisation des données pour des projets de plus grande envergure représente un argument fort lorsque viendra le temps d’obtenir du financement pour les projets individuels.