Chloé Pelletier
Université du Québec à Rimouski
B.Sc. candidate
Supervisor: Christian Nozais
Start: 2019-05-01
End: 2019-08-31
B.Sc. candidate
Supervisor: Christian Nozais
Start: 2019-05-01
End: 2019-08-31
Project
Caractérisation de l’entomofaune proie essentielle de passereaux résidents de l’Est du QuébecLe projet poursuivi cet été vise à mesurer la biomasse d’insectes-proies caractéristiques du régime alimentaire de plusieurs passereaux résidents de l’Est du Québec. Parmi ces insectes on retrouve notamment des représentants des Arachnides et des Lépidoptères. Ils ont préalablement été récoltés au cours des précédents étés dans la forêt d’enseignement et de recherche (FER) Macpès, située à une vingtaine de kilomètres de Rimouski. L’identification de ces insectes et leurs abondances sont également des points ayant déjà été traités dans le cadre de la maîtrise de Julie-Camille Riva, étudiante de second cycle en gestion de la faune et de ses habitats à l’UQAR. Le présent projet vise donc à compléter les données nécessaires à l’évaluation de l’émergence d’insectes vis-à-vis du succès reproducteur des passereaux résidents de la région. Effectivement, la biomasse permettra de mieux évaluer l’apport nutritif disponible durant la saison de reproduction des mésanges dans les différentes stations d’étude ayant été échantillonnées. Ces stations ont été choisies selon deux paramètres majeurs que sont, le type de couvert végétal (feuillu, résineux ou mixte) et le taux d’occupation des mésanges dans des nichoirs expérimentaux. La mésange à tête noire (Poecile atricapillus) et la mésange à tête brune (Poecile hudsonicus) représentent des modèles d’étude particulièrement intéressants puisque la synchronie entre l’abondance de nourriture et la phénologie de reproduction n’avait encore jamais été étudiée chez ces deux espèces au Québec. Sachant que les oiseaux nidicoles résidents sont particulièrement sujets à de plus grandes dépenses énergétiques en période de reproduction, cette étude vise à évaluer la disponibilité des ressources alimentaires afin de mieux comprendre les conséquences sur la survie des poussins. Ces mesures vont donc ultimement permettre d’améliorer la compréhension des dynamiques de populations chez ces espèces aviaires.