Samuel Martin

Université de Montréal
Candidat M.Sc.

superviseur(e): Stéphanie Pellerin
Marie-Hélène Brice
Début: 2022-01-01
Fin: 2023-04-20

Projet

Analyse comparative de la performance et des fonctions écologiques offertes par différents mélanges d'ensemencement dans des fosses de trottoir en milieu urbain
Afin de freiner les multiples conséquences engendrées par l’urbanisation, notamment la présence d’îlots de chaleur et l’augmentation des débits des eaux pluviales, l’augmentation d’espaces verts est une des stratégies mise de l’avant par la plupart des municipalités. Au sein de la ville de Montréal, plusieurs arrondissements ont récemment, dans cet objectif, crée et déminéralisé des fosses de plantation en périphérie des rues afin d’y intégrer des arbres. Au cours des dernières années, plusieurs ont été agrandies pour, entre autres, favoriser la survie des arbres et le nombre d’arbres plantées. Dans ce contexte, la plantation d’autres types de végétation tels les herbacées permettrait de promouvoir davantage de biodiversité comparativement à des surfaces gazonnées ou minéralisées. Cependant, peu d’informations ont été colligées à ce jour par rapport à ce qui peut être planté durablement dans ce type de d’environnement hostile. Il est alors pertinent d’y approfondir nos connaissances afin de tendre la main aux futurs autres projets de verdissement. Dans ce contexte, mon projet avait pour objectif d’identifier le ou les mélanges d’ensemencement les plus efficaces et performants dans des fosses de plantations le long des rues en milieu urbain en comparant entre eux le niveau de biodiversité, le niveau d’entretien et les fonctions écologiques telles la fertilité des sols et la pollinisation. Cela a permis de savoir s’il est profitable pour l’arrondissement d’opter pour des mélanges d’ensemencement avec davantage d’espèces. L’analyse de l’étude révèle que les mélanges les plus diversifiés (Renature mellifère et Gloco Jardin mi-ombre x Renature gazon sauvage) réduisent significativement l’établissement d’espèces adventices en plus d’accroitre l’abondance et la diversité de pollinisateurs. Cependant, ces derniers n’ont pas d’effet par rapport à la fertilité de sol et au niveau de biodiversité dans les fosses après deux années comparativement à un rôle plus important de la part des espèces adventices. Finalement, les résultats de cette étude démontrent que l’utilisation d’un plus grand nombre d’espèces comme technique de verdissement afin d’optimiser des fonctions écologiques est une relation plus complexe qu’il ne paraît.

Mots-clés

Écologie, verdissement, Horticulture, Espaces verts, Fosse, Déminéralisation, Urbain, Fonctions écologiques, Ensemencement