Projet
Les interaction d'ordre supérieur pour la synthèse de l’écologie trophic est non-trophicLes écologistes étudient les interactions entre les espèces, les autres espèces et leur environnement. En générale, nous supposons que ces interactions se produisent toujours entre deux espèces, ou entre une espèce et l'environnement, mais cela ne correspond pas exactement à la réalité. Nous pouvons diviser les interactions écologiques en deux grands groupes : celles qui entraînent un déplacement de la biomasse, comme les relations prédateur-proie ou les migrations, et celles qui ne déplacent pas la biomasse, comme la pollinisation ou le changement du comportement d'une proie en présence d'un prédateur. Ce deuxième groupe d'interactions ne peut affecter une population d'une espèce qu'en modifiant l'une des interactions qui déplacent la biomasse. Dans ce cas, l'interaction implique plus que deux espèces : le prédateur et la proie (par exemple) et l'espèce qui modifie cette relation. Cela est en conflit avec notre hypothèse que les interactions se font toujours entre deux espèces. La représentation mathématique de cette situation nécessite de nouveaux outils que les écologistes n'utilisent pas actuellement. Présentement, nous utilisons un outil mathématique appelé un réseau pour représenter et étudier des grandes collections d'interactions écologiques. Pour prendre en compte les interactions de nombreuses espèces, nous devons passer à un outil connexe appelé un hypergraphe. Mon travail se concentre sur l'intégration des hypergraphes dans l'écologie et sur la création de logiciels pour nous aider à effectuer des analyses à l'aide de ces hypergraphes.
