Frédéric Dulude-de Broin
Université Laval
Candidat Ph.D.
superviseur(e): Pierre Legagneux
Audrey Durand, Université Laval
Début: 2020-09-01
Candidat Ph.D.
superviseur(e): Pierre Legagneux
Audrey Durand, Université Laval
Début: 2020-09-01
Projet
Influence du risque de prédation et de l'environnement physique sur la répartition des proies au sein d'une communauté de vertébrés en ArctiqueL’importance relative des interactions biotiques sur la distribution et l’abondance des organismes demeure controversée en écologie, bien que leur influence soit prépondérante au sein de certains systèmes d’étude. La prédation joue un rôle central dans la régulation de plusieurs écosystèmes de l’Arctique. Au niveau spatial, les mouvements des prédateurs, influencés par les caractéristiques physiques du paysage et la distribution des ressources alimentaires, génèrent des variations dans le risque pour les proies. Cette hétérogénéité du risque et la façon dont les proies y réagissent pourraient être un des mécanismes clés qui façonne la biodiversité locale dans la toundra arctique. L’environnement physique comme la présence de refuges ou de contraintes sur la disponibilité de certains habitats devrait aussi influencer la répartition des espèces en affectant à la fois les déplacements des prédateurs et la sélection d’habitats effectuée par les proies. L’objectif général de mon projet est d’évaluer comment la prédation et l’environnement physique affectent la répartition de la biodiversité arctique au sein d’une communauté de vertébrés terrestres. Pour ce faire, j’évaluerai comment l’environnement biotique et abiotique influence la sélection de sites de nidification par les proies et l’utilisation de l’espace des prédateurs. Je bâtirai ensuite un modèle mécanistique individu centré permettant de simuler la réponse fonctionnelle du renard avec une approche spatialement explicite, puis j’évaluerai l’adéquation entre le paysage du risque de prédation et la répartition des différentes espèces de proies dans le paysage. Le projet devrait permettre de mieux comprendre le rôle des interactions biologiques dans la répartition des espèces et d’identifier des déterminants de la biodiversité au sein des écosystèmes arctiques.